L’âge idéal pour se reconvertir existe-il vraiment ?J’accompagne des personnes de tous les âges ; de 25 à 65 ans. Les points communs entre eux tous : Ils se sentent trop ou pas assez. Soit, ils se sentent trop vieux ou trop jeunes pour oser une reconversion soit à l’inverse ils ne se sentent pas assez âgés ou jeunes. Pourquoi l’âge crée ce blocage ?
Aujourd’hui, l’âge est un indicateur de droits. C’est un indicateur de notre majorité, de notre expérience de notre niveau de sagesse et de notre vigueur. C’est même un indicateur pour faire connaissance avec quelqu’un, nous faisons toujours le lien avec son âge ! Par exemple, tu as surement déjà entendu « oh tu ne fais pas ton âge » ou « tu es mûr pour ton âge ». Cette donnée qu’est l’âge nous fait faire un lien direct entre ce que l’on voit d’une personne (sa posture et son apparence) avec ce que l’on va penser d’elle (sa maturité et son expérience). Ajouter à cela le principe de la reconversion revient à trouver un lien de cause à effet pour rendre la démarche normale :
Est-ce normal de se reconvertir ? Voire est-ce normal de se reconvertir à 50 ans ou à 20 ans ?
Je ne veux pas rentrer dans le débat de ce qu’est « la norme », mais plutôt essayer de comprendre l’environnement dans lequel toi et moi avons évolué qui justifie que ces normes se sont installées d’elles-mêmes.
Par exemple : Avoir un seul métier toute sa vie, de préférence dans la même entreprise et ce jusqu’à la retraite. Si tu as des envies d’évolution professionnelles, elles doivent se passer en interne, dans ton entreprise actuelle. Le culte du CDI : un mariage que l’on ne peut pas défaire.
Autre exemple : Un jeune qui termine ses études et s’insère dans le monde du travail est un « junior », car il manque d’expérience. Par conséquent, il doit apprendre et il ne peut le faire qu’au contact de personnes d’expérience « les séniors » Pourquoi ? C’est comme ça c’est tout ! Les séniors ont le monopole du savoir et ont par conséquent les postes hiérarchiques ou les postes à responsabilités. Cependant, il faut vite s’en débarrasser quand ils deviennent « un peu trop » sénior.
Existe-il un âge idéal/normal pour se reconvertir ?
Je ne veux pas rentrer dans le débat de ce qu’est « la normalité », mais plutôt essayer de comprendre l’environnement dans lequel toi et moi avons évolué qui justifie que ces normes se sont installées d’elles-mêmes.
Par exemple : Avoir un seul métier toute sa vie, de préférence dans la même entreprise et ce jusqu’à la retraite. Si tu as des envies d’évolution professionnelles, elles doivent se passer en interne, dans ton entreprise actuelle. Le culte du CDI : un mariage que l’on ne peut pas défaire.
Autre exemple : Un jeune qui termine ses études et s’insère dans le monde du travail est un « junior », car il manque d’expérience. Par conséquent, il doit apprendre et il ne peut le faire qu’au contact de personnes d’expérience « les séniors » Pourquoi ? C’est comme ça c’est tout ! Les séniors ont le monopole du savoir et ont par conséquent les postes hiérarchiques ou les postes à responsabilités. Cependant, il faut vite s’en débarrasser quand ils deviennent « un peu trop » sénior.
Ces normes sont en fait les clichés qui régissaient jusqu’ à présent le monde du travail. Nous sommes tous confrontés à des idées reçues liés à nos âges. C’est d’ailleurs ce qui complique les choses. Voyons ce que ça donne si on mixe clichés entre le monde du travail, les âges et la reconversion professionnelle :
Les 18-25 ans sont trop jeunes, sortent de l’école, on va les considérer encore comme des « bébés ». « Tu penses déjà à changer ? Mais non retourne à l’école reprends des études c’est beaucoup mieux ! »
Les 25-34 ans sont encore jeunes et ils ont aussi une jeune expérience du monde du travail. Ce n’est pas encore suffisant ils ont encore des choses à apprendre. « Attends mais, tu viens à peine de rentrer dans le monde du travail ! Tu n’as même pas encore fait tes preuves et tu es déjà en train de remettre en question le peu de choses que tu as appris ? ».
Les 35-44 ans, on va entendre d’eux qu’ils gravissent les échelons. On va attendre d’eux davantage et très exigeant envers eux et ils seront exigeants envers eux-mêmes. C’est un peu plus délicat car il se retrouvent dans la tranche d’âge entre la génération de leurs parents et celle de leurs enfants, donc cette pression de rester dans la norme est importante pour eux !
Les 45 ans et +, il s’agit des séniors donc ils ont le monopole de la connaissance et surtout il ne faut pas qu’ils bougent et ils attendent donc gentiment la retraite. Leurs capacités à mener à bien une reconversion professionnelle est remise en question. « Te reconvertir ? A cet âge ? Non mais ne va pas te bousculer et attends gentiment la retraite ».
L’âge idéal : Ma pensée ou celle des autres ?
Ces schémas de pensée sont bien ancrés en nous. Ce sont eux qui créent de faux liens entre l’âge et l’expérience, voire ; entre l’âge et la qualité de l’expérience. Il peut arriver que dans certains cas ce soit vrai mais ce n’est pas du tout systématique. Qu’en penses-tu : une personne qui reste 10 ans dans la même entreprise et sous le même poste et dont les missions n’évoluent pas a-t-elle une expérience plus riche et plus complète qu’une autre personne qui, en 6 mois dans une entreprise va effectuer différentes missions dans différents services et donc va développer une certaine polyvalence dans toutes ses missions. Quelle est, selon toi, l’expérience la plus valorisante ?
La réponse à cette question est très importante car elle met en avant 2 points :
1 – Il ne faut pas confondre expérience et ancienneté. La personne qui fait 10 ans dans la même entreprise mais qui effectivement en termes de compétences, n’a rien appris de plus que ce qu’elle n’avait déjà acquis, son métier, il s’agit de l’ancienneté. Oui, elle a 10 ans d’expérience sur son poste mais il s’agit bien de 10 ans d’ancienneté.
2 – La qualité d’une expérience ne dépend pas de sa durée mais de sa richesse. Il s’agit d’un point très important, car c’est une réalité ! Il est possible de rester 10 ans dans une même entreprise, au même poste, et ne rien apprendre de plus que son métier et ses missions de bases. La durée d’une expérience n’est donc qu’une donnée chiffrée. De ce fait, la richesse d’une expérience va dépendre de l’apprentissage, des nouvelles compétences, un renouvèlement de ses aptitudes avec une évolution tant professionnelle que personnelle.
Si on te repose la question : Quel est l’âge idéal pour se reconvertir, tu peux enfin y répondre :
Quand c’est LE BON MOMENT pour MOI Si on te repose la question : Quel est l’âge idéal pour se reconvertir, tu peux enfin y répondre :
Un peu de développement personnel
Alors, selon toi, est-ce que ton âge est vraiment un indicateur de validation professionnelle ? NON !
La question de reconversion ne concerne pas ton âge, elle concerne ton objectif. Est-ce qu’aujourd’hui tu sens que tu as fais le tour de ton poste ? Est-ce que tu es en épuisement professionnel ? Est-ce que tu as pris conscience que ce métier n’est pas celui que tu voulais faire ? Est-ce qu’au contraire tu as découverts un métier qui t’intéresse vraiment et tu sens qu’il est davantage en accord avec tes valeurs ? qu’il répond à ta quête de sens ? Voilà des raisons tangibles qui peuvent impulser un projet de reconversion.
Demande-toi : Est-ce que c’est moi qui me sens « trop jeune » ou « trop vieux » pour envisager une reconversion professionnelle ? Ou est-ce que c’est la société qui me fait comprendre que je suis « trop jeune » ou « trop vieux » pour envisager une reconversion professionnelle ? La réponse à cette question est primordiale.
Demande-toi aussi : Est-ce que le fait de me demander si mon âge est compatible avec la reconversion ou attendre d’avoir le « bon âge » pour me reconvertir ne revient pas à attendre le « bon moment » ? Tu sais ce « bon moment » où tous les voyants sont au vert, où toutes les planètes sont alignées pour se lancer.
Attendre sans cesse le moment idéal, le moment « PARFAIT » pour envisager ta reconversion revient à le repousser sans fin ! Parce que, #spoileralert, le moment « PARFAIT » n’existe pas.
Le « bon moment » c’est quand tu en auras besoin et quand tu en auras envie ! Si tu ressens le besoin et l’envie de te reconvertir à 18, 27, 34 ou 48, 52 ans, c’est ok ! Car ce sera le bon moment pour toi. Dans le sens où tu en auras besoin et envie.
Rappelle-toi une chose, la reconversion n’a pas de règles ; La règle c’est toi qui la crées !
Si AUJOURD’HUI c’est LE bon moment pour toi d’envisager la reconversion, ne t’arrête pas sur ces injonctions d’âge idéal ou de moment idéal. Se Reconvertir c’est aussi prendre ou reprendre soin de soi, et pour cela, s’est toujours le bon moment.
Si on te pose une nouvelle fois cette question : Quel est l’âge idéal pour se reconvertir, tu peux enfin y répondre : Quand c’est LE BON MOMENT pour MOI !
Et si c’était maintenant ? Je te propose 2 solutions :
– En discuter avec moi par téléphone. Ok je prends rdv !
– Faire un tour sur la page des coachings pour voir ce qui te correspond le plus. J’y vais tout de suite !