Débutant, Junior, Novice, Bleu…consonnance positive ou négative selon toi ? Plutôt négative hein ? La première fois que l’on nous affuble de ces surnoms c’est au tout début de notre vie : nos premiers choix d’orientation, premier stage, premier emploi etc La gêne que l’on ressent ressemble au syndrome de l’imposteur. On passe tous par-là mais on espère ne plus jamais y retourner, pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que l’on n’aime pas cette place qui rabaisse légèrement notre amour propre. Parce qu’on cultive ce sentiment de na pas être prêt ou de ne pas être capable. On à la place de l’apprenant, mais surtout, du non sachant.

Penses-tu que tu seul fautif ? NON ! Tous les interlocuteurs que l’on rencontre à cette période de notre vie ne se prive pas de nous le faire sentir non plus : camarades, professeurs, tuteurs, recruteurs, collègues, employeurs… Grâce à ce conditionnement positif et bienveillant (#ironie) nous connaissons pour la première fois les effets du syndrome de l’imposteur.

Avec cette idée pour consolider notre mindset, il devient impensable d’envisager de retrouver cette place inconfortable un jour. Pourtant, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, une évolution ou une reprise d’études c’est retour à la case départ : tu quittes ta zone de confort donc tu es encore moins en confiance.

Aujourd’hui, beaucoup vivent avec ce sentiment d’être illégitime dans leurs démarches de transition professionnelle ou sur leur poste. Alors que, pour la plupart, ils sont réussis leur reconversion et on démarrer leur nouveau poste/nouvelle activité. C’est peut-être ton cas et tu souhaites surement en finir avec ce sentiment désagréable.

Dans cet article je te présente 5 points que je mets en pratique pour t’aider à vaincre le syndrome de l’imposteur.

Commençons par le début.

Syndrome de l’imposteur : Kezako ?

C’est un cocktail de sentiments négatifs qui ramènent toujours au même point : l’illégitimité et la dévalorisation. On le ressent en général à l’aube d’un changement radical dans sa vie, qui vient bousculer :

  • Nos habitudes : reconversion professionnelle, évolution sur son poste et/ou promotion, création d’entreprise, …
  • Nos croyances : nos capacités à faire / à entreprendre / à être, la reconnaissance dont on fait l’objet (financière et verbale), …

Rien de négatif jusque-là ! Mais à cause d’un réel manque de confiance et d’estime de toi, tu ne te sens pas méritant. A tel point que tu vas refouler absolument tous les efforts que tu as fournis pour en arriver à ce stade, au lieu de t’en attribuer tout le mérite.

Syndrome de l’imposteur : comment il se manifeste ?

J’ai identifié 4 façons de manifester le syndrome de l’imposteur :

  • Une modestie poussée à l’extrême : Tu n’es pas à l’aise avec ta réussite. Tu estimes qu’elle n’est due qu’à la chance, au hasard ou à un malentendu.
  • Le sentiment de jouer un rôle : Tromper son entourage, ses clients.
  • Le sentiment d’incompétence : Tes réalisations sont trop simples ou trop banales pour mériter de l’attention, de l’admiration ou un salaire. Tu estimes que tu ne mérites pas ton poste et/ou ton succès.
  • La peur de réussir/d’échouer : Tu t’empêches de développer pleinement ton potentiel parce que tu ne penses pas être en mesure de gérer. Anticiper cette situation t’empêche de te lancer. Ou alors tu te bloques, tu procrastine et tu ne laisses plus de place au progrès.

Mais rassure-toi ce n’est une maladie. Certaines personnes vont effectivement le manifester de façon extrême et dans ce cas cela nécessitera un accompagnement émotionnel par un psychologue par exemple. Auquel cas, il s’agit principalement d’un travail de développement personnel. Tu peux faire appel à un coach pour travailler sur le sentiment de culpabilité ou sur le fait de ne plus dépendre du regard des autres. Tu peux aussi travailler sur toi sous forme d’auto-coaching. Comment ?

Je dois vaincre le syndrome de l’imposteur

Qui dit auto-coaching dit affirmation positive. Donc voici les 5 affirmation positives pour vaincre le syndrome de l’imposteur :

J’ai le droit de me tromper.

Tu dois accepter que la perfection n’existe pas sur Terre et tu ne fais pas exception. Tu es une personne imparfaite qui commet des erreurs et c’est ok !  Te mettre la pression ne sert à rien si ce n’est de rester paralyser. Considère chaque erreur, non pas comme des échecs, mais comme de simples obstacles à franchir, des épreuves à mener de front. Ainsi tu sauras reconnaître ta capacité à faire face aux difficultés et tu ne pourras attribuer ce mérite qu’à toi. Enfin, tu vas en tirer des leçons ; tu en feras un moment riche d’apprentissage et ça sera un fondement solide pour la suite de ton aventure.

Je repousse mes barrières personnelles.

Déconstruire ton plafond de verre. Hein ??? En gros, consciemment ou inconsciemment tu t’es imposé des limites à ta réussite. Exemple : Changer de travail. Cela peut sembler contradictoire. Mais beaucoup de ceux qui ont entreprit une reconversion ont dût ou doivent encore lutter contre cette idée reçue qui est qu’on ne peut exercer qu’un seul métier toute sa vie ou pour prétendre être un expert. Ce genre de croyances peuvent être à l’origine d’un sentiment d’illégitimité sur ton nouveau poste ou dans ta nouvelle mission. Autres exemples : Ton rapport à l’argent, tes compétences, ta notion du succès ou de l’échec etc. Ce sont des barrières personnelles qui t’empêche d’avancer. Au fur et à mesure que tu vas te heurter à ton plafond de verre, déconstruis-le pour te permettre de vivre pleinement ta nouvelle vie sans frustration.

J’accepte les compliments parce que je les mérite.

Oui tu les mérite. Tu es une personne brillante, et audacieuse. Parce que tu envisages de changer de vie ! Tu te permets d’y penser, d’y réfléchir, de le planifier et donc de réussir. Cela demande du courage et pour ça tu mérites d’être complimenté(e).  Toi autant que ce que tu réalises a de la valeur. Il est donc normal que tu sois reconnue pour ça par les autres et qu’ils te le fassent savoir. Compliments, retours positif, mots gentils…prend tout ! C’est une source d’énergie énorme contre le syndrome de l’imposteur. Le bon conseil : note les sur un carnet de gratitude. Ainsi, tu pourras les lire régulièrement et te conforter dans l’idée que tu es une personne méritante.

J’arrête de me comparer aux autres.

Evite de te comparer aux autres. Je comprends que ce soit la chose la plus difficile à faire surtout si tu n’as pas une haute estime de toi. Rassure-toi : l’estime de soi ça s’acquiert (le dernier point te le prouve). Mais rester focus sur l’évolution et la réussite des autres ne t’aidera pas à rester focus sur toi et sur ta propre évolution. Tu mérites de t’accorder cette bienveillance en cessant de ton comparer à des personnes qui ont réussi et dont le succès te semble inaccessible parce que tu n’es que toi. C’est du temps perdu à te rabaisser et à te paralyser. Inconsciemment ton objectif sera de réussir comme eux plutôt que de le faire à ta façon. Sois l’instigateur de ta réussite ; motivé par toi et tes ambitions.

Je suis fier(e) de tout ce que j’accomplis.

Reconnaitre ses accomplissements et ses réalisations c’est aller vers l’estime de soi. Cela va t’aider à prendre en compte l’ensemble de TOI : Qui tu es, ce qui t’animes, ce que tu veux vraiment faire, quels sont tes talents et comment tu peux aider le monde grâce à eux. Demande-toi, tout simplement, ce qui te rend unique. Et quand tu auras trouvé la réponse, il faudra t’en rappeler ! Pourquoi ? Parce que tu auras aucune raison de te dévaloriser ou de te sentir illégitime à une place qui ne réponds qu’à ta personne profonde. Garde confiance en ton authenticité pour continuer de grandir. C’est le début de ta route vers ta zone de génie.

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